NOUVEAU PROPRIÉTAIRE : 5 CONSEILS POUR VOUS LANCER DANS LA LOCATION SAISONNIÈRE
Meublez et décorez votre bien en vue de le louer
Avant toute chose, gardez en tête que votre bien immobilier va avoir vocation d’être loué. Et il doit évidemment être loué meublé et décoré !
De ce fait, fournissez non seulement le nécessaire à la vie quotidienne à chaque pièce, de la chambre à la cuisine en passant par la salle de bain, mais, pour faire la différence lorsque vos vacanciers écriront un avis sur votre annonce, ne fournissez pas uniquement le strict nécessaire ! Facilitez la vie de vos vacanciers et prévoyez des équipements utiles tels que machine à café, ustensiles de cuisine, ingrédients et accessoires culinaires de base (huile, sel, poivre, papier cuisson, papier essuie-tout…). Fournir des accessoires de beauté compliqués à transporter lorsque l’on est en vacances tels qu’un sèche-cheveux est toujours judicieux également.
Pensez aussi à meubler et décorer votre bien avec des meubles et objets en bon état, mais également auxquels vous ne tenez pas vraiment : un accident peut toujours arriver, et vos locataires saisonniers ne peuvent pas se douter que cette commode en bois massif appartenait à votre grand-mère.
Faites les démarches administratives nécessaires
Certains loueurs peu scrupuleux ont été auteurs de nombreux abus sur le marché de la location saisonnière, ce qui a poussé les mairies de certaines villes à être plus stricts administrativement.
De ce fait, renseignez-vous sur Internet ou à l’hôtel de ville de votre commune quant aux démarches nécessaires pour vous mettrez à la location saisonnière : certaines villes vont vous demander d’obtenir une autorisation avant de pouvoir vous lancer, mais également de louer que très peu de temps par an votre bien s’il s’agit de votre domicile.
Dans tous les cas, faites une déclaration de meublé de tourisme, déclarez votre activité au service des impôts concerné, etc.
N’oubliez pas également de contacter votre assureur pour étendre votre garantie immobilière afin de couvrir aussi votre activité de loueur saisonnier.
Soignez votre annonce, des photos à la description
Votre annonce va être la vitrine de votre location saisonnière. Il faut donc la soigner au maximum afin de créer l’envie chez de potentiels vacanciers.
En premier lieu, soignez vos photos. Pas besoin pour autant d’engager un photographe professionnel : faites simplement en sorte de prendre les photos lorsque la lumière est claire et belle, par exemple le matin, le tout pris avec un smartphone faisant des photos de belle qualité, ou un petit appareil photo. N’hésitez pas à créer des ambiances via une décoration particulière selon la saison : transats installés sur la terrasse en été, le canapé orné d’un grand plaid en hiver, par exemple.
La description est également essentielle. Soyez à la fois exhaustif tout en étant concis, afin que le lecteur ait toutes les informations en main dès la première lecture : lieu, environnement, équipements, couchages, ce qui fait le charme de votre location, attractions touristiques alentours…
Adaptez votre prix selon le moment de l’année
Le prix est bien sûr un critère essentiel dans le choix des vacanciers pour leur location de vacances.
De ce fait, vous devez trouver un prix qui corresponde au marché (n’hésitez pas à regarder les autres annonces de locations dans votre secteur et de la même superficie que la vôtre), mais qui puisse être compétitif, pour ne pas paraître suspect si trop peu cher, ou inaccessible.
La clé, pour cela, est de toujours adapter votre prix : pour un couple sans enfants voyageant en région PACA hors-saison, il sera exclu pour eux de réserver dans une location qui pratique au mois de mars les mêmes prix qu’à la mi-août ! Mettez à jour régulièrement votre annonce et son prix selon les dates de vacances scolaire et la saison.
Choisissez en amont votre statut et votre régime fiscal
Avant toute déclaration fiscale, renseignez-vous en amont sur les statuts pratiqués dans la location saisonnière, et aux régimes fiscaux y correspondant.
Vous devrez choisir entre les statuts LMNP (loueur meublé non professionnel) et LMP (loueur meublé professionnel) : le premier concerne plutôt les propriétaires qui arrondissent leurs fins de mois avec la location de vacances, car il ne faut pas dépasser les 70 000 € de chiffres d’affaire annuel ou que ce ne soit pas votre source principale de revenus (moins de 50 %) pour pouvoir rester sous ce statut. Il est aisé à gérer au niveau des impôts, la déclaration est facilitée, et vous pouvez choisir de déclarer vos revenus sous le régime de la microentreprise ou du régime réel, selon ce que vous préférez. Cependant, vos biens seront soumis à l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
Le régime LMP, lui, correspond à ceux qui souhaitent faire de cette activité leur source principale de revenus. Avec, vous pourrez dépasser les 70 000 € de CA annuel, mais également déduire de vos charges vos frais liés à l’entretien du bien. Cependant, attention, ce régime ne devient intéressant qu’à partir du moment où vous générez au moins 40 000 € de CA par an, et vous serez soumis au paiement de charges sociales.